Samedi 10 février 2024, les drapeaux de prières ont été renouvelés sur le centre à l’occasion du nouvel an tibétain (Losar). Après une pratique de purification (Dorjé Sempa) suivie de celle de la grande compassion (Tchenrezi), la mise en place des drapeaux s’est accompagnée des souhaits traditionnels pour tous les êtres sensibles.

Comme toute commémoration de nouvelle année, le Losar est une fête du renouveau. Dans la perspective bouddhiste, cette idée prend une valeur plus spirituelle : les jours qui précédent le losar sont ainsi traditionnellement l’occasion d’accomplir de nombreuses pratiques de purification avant que la réjouissance, les offrandes et les prières de souhaits ne viennent parachever ce renouveau.

Pour les bouddhistes occidentaux, fêter le nouvel an tibétain ne vise pas à maintenir par exotisme une tradition importée d’Asie, mais plutôt à se relier au sens de celle-ci ; c’est aussi une façon de rendre hommage au pays himalayen depuis lequel cette sagesse millénaire de l’enseignement du Bouddha a fini par descendre jusqu’à nos latitudes…